« Je cherchais une «maison natale». J’avais expliqué à l’agent immobilier: pas une villa de vacances, pas une ruine «à rénover», pas une «maison d’architecte», pas un «bien atypique», ces bergeries ou magnaneries transformées en habitations où l’on se cogne dans les chambranles de portes à hauteur de brebis. Non, je voulais une maison où j’aurais pu m’inventer des racines, et aussi une maison dans un village vivant, où l’on fait ses courses à l’épicerie et boit l’apéro au café, dans cette Drôme provençale où j’avais des amis, depuis longtemps. »

« Les musées et centres d’art sont pour elle des lieux rassurants. Dans les villes, ce sont des étapes. Passer la porte et prendre son billet, arpenter les salles et regarder, découvrir la vue depuis les fenêtres, voir des œuvres nouvelles et essayer d’en apprendre un peu plus en lisant les cartels, voir en vrai des tableaux qui jusque-là n’existaient qu’en reproductions, se laisser entraîner par la contemplation. »

L’atelier rouge et Ellsworth Kelly

C’est dans la rue que ça se passe ! « Je vote le plus rouge possible, ça aura le temps de rosir … » « Ils peuvent empêcher les fleurs de pousser, ils n’empêcheront jamais, le printemps d’arriver … » @instajoliemome

« Un film qui donne envie d’être amoureux·se ». Vincent Delerm est un photographe qui filme, chaque image est choisie, les histoires de sentiment amoureux sont là sous forme de fragments, on sent que beaucoup s’est dit avant et après hors caméra. Les portraits se répondent ou pas mais un fil se crée. L’appareillage technique est modeste mais convient bien à ce sentiment si commun et si précieux. @vincentdelerm

La créativité est le résultat du soutien institutionnel et éducatif plutôt que d’un mystérieux germe de génie ou de talent.