Samy Lagrange

SE TIRER SUR LA COMÈTE arpentage des planètes queer ↘ Samy Lagrange #9 THÉO PÉZERIL   « Alors, comme au seuil d’un ring, Théo se prépare - capuche et bottes. Il pénètre ce monde halluciné pour rejouer l’histoire. Il effleure, caresse les tubes de métal. Il râpe et use la selle avec son corps. Se hisse et se laisse glisser. Il fantasme ce que ça aurait pu être, ce que ça aurait dû être. La rencontre n’a jamais été aussi belle, harmonieuse ; les gestes n’ont jamais été aussi érotiques ; les bottes n’ont jamais été aussi pointues. Dans le noir, Théo s’invente une version où tout est hyper-mieux. »   * Hyper Ballad, installation, vidéo et son, 2022. * I hate it here (inside my body) demo, installation, performance et live sonore, 2024, système D, Malakoff, © Nogan Chevreau.       __ article complet à découvrir sur projets.media__     Merci à @peridurale de (me) permettre un érotisme aussi fort que joyeux.     Théo Pézeril est résident @les_ateliers_wonder , et fait partie de la sélection 2024 de 100% l’EXPO à @la_villette .   Chemin de traverse, déviation dans l’arpentage : l’exploration intime des tabous et des héritages de @capripor.n ** @projets.media DA @lucie.jpg #projetsmedias  #artcontemporain  #samylagrange  #theopezeril #contemporaryart  #contemporaryartist  #art  #expositions

SE TIRER SUR LA COMÈTE arpentage des planètes queer ↘ Samy Lagrange   #8 NATHAN CARÊME   « Nathan Carême est le nouveau gardien, celui qui veille. Il sait ce qui arrivera si l’on creuse trop le sable et la roche. Il collecte les indices de la résurgence qui commence déjà. Comme moi, Nathan a vécu près des rives de la Saône ; il l’a fouillée, il l’a veillée. Tout près, dans les carrières, les coups des tractopelles. Dans les affluents, le niveau qui baisse. Aux confluences, les terres qui s’effondrent. Sous les alluvions, on voit bien le passé qui déchire le fond. Nathan écoute les présages et nous montre ce qu’il y a dans la déchirure. »   * Le marchand de sable, boucle vidéo, 2020. * Portrait par @nantene_traore unclassified memories, 2023. * Nids-de-poule, performance in situ au Consortium, 2020. * Fortune, ruines de Saône et eau de Saône, L’Abattoir, Chalon-sur-Saône, 2019 * L’apnée, huile végétale, mortier, Espace Claude Forêt, Chagny, 2022.   __ article complet à découvrir sur projets.media__   Merci à @nadaecc d’avoir dévoilé les strates sous mes pieds.   Nathan est lauréat de la résidence temporaire à @lastation_nice de septembre à décembre 2024, et publiera cet été Rainbow Paradise, un recueil d’errances souterraines conçu avec @victor.sirot   Chemin de traverse, déviation dans l’arpentage : les quêtes visuelles et partagées de @well__born #projetsmedias  #artcontemporain  #samylagrange  #nathancarême #contemporaryart  #contemporaryartist  #art  #expositions

SE TIRER SUR LA COMÈTE arpentage des planètes queer ↘ Samy Lagrange #7 NELSON BOURREC CARTER « Au collège, j’étais obsédé par Charmed et je dédiais mes samedi soirs à l’exercice périlleux qui consistait, au début des années 2000, à suivre le fil d’une série américaine via sa diffusion aléatoire à la télévision française. Mon père essayait régulièrement de me faire dire que je regardais pour reluquer les actrices, seule raison acceptable à mon obsession. Mais je n’étais pas amoureux d’Alyssa Milano. J’étais fasciné par le pouvoir des trois. Dans It’s Coming From Inside the House, Nelson trace une métaphore qui remue toute mon adolescence d’un coup. » * Nelson Bourrec Carter, It’s Coming From Inside the House, 2022, vidéo, 10mn. __ article complet à découvrir sur projets.media__ Merci à @nelsonbc de m’avoir montré que les choses qui font peur sont parfois des choses qui se défendent. Le travail de Nelson sera visible prochainement à She Devil XIII au Studio Stefania à Rome, dans les expositions « Eco-luttes » de la maison des arts de Malakoff, « Stop & Stare » de l’UTA Artist Space à Atlanta, et au Haus der Kulturen de Welt de Berlin dans le cadre des Rencontres Internationales Paris/Berlin. Chemin de traverse, déviation dans l’arpentage : les œuvres en formes de fanfictions de @jimmybqsn , les fascinations queer pour la pop culture de @paulgrcn et les dances pop- smacabres de @samirkennedyisreborn . ** @projets.media DA @lucie.jpg #projetsmedias  #artcontemporain  #samylagrange  #nelsonbourreccarter #contemporaryart  #contemporaryartist  #art  #expositions

SE TIRER SUR LA COMÈTE arpentage des planètes queer ↘ Samy Lagrange #5 ISALINE DUPOND JACQUEMART « Un truc se prépare. Quelque chose va éclore, va resurgir. Pas comme le moustique de Jurassic Park, cé-coin dans l’ambre. Mais un peu quand même. De loin, curieux et voyeur, j’observe l’expérimentation, tous les jours, sur Insta. Isaline Dupond Jacquemart me laisse voir ses story privées. Dévoile et contrôle. Iel documente le truc qui grandit, qui s’expand et tentacule. Ca part dans tous les sens. Isaline se diffracte, explose en morceaux d’iel-même. » * Isaline Dupond Jacquemart, Je suis tous mes personnages et je vous raconte tout le temps des histoires, photographies numériques et story Instagram, 2022-2023. __ article complet à découvrir sur projets.media__ Merci à @isalinedj de ne poser aucune frontière à nos possibles. Merci au @laboratoire.corps.genre.arts de nous avoir réunis pour faire des métamorphoses. Le travail d’Isaline sera visible durant le festival Les Photographiques, ainsi qu’au sein de l’ouvrage collectif « Les Migrations des plantes » dirigé par Marion Grange et Bronwyn Louw. Chemin de traverse, déviation dans l’arpentage : les céramiques hérissées de piques, piercées, cockringuées de @sacha__lefevre ** @projets.media DA @lucie.jpg #projetsmedias  #artcontemporain  #samylagrange  #isalinedupundjacquemart #contemporaryart  #contemporaryartist  #art  #expositions

SE TIRER SUR LA COMÈTE arpentage des planètes queer par Samy Lagrange   #5 AMINE HABKI   « Amine habite une planète qui rend les hommes mous, qui rend les hommes doux. Amine effiloche les hommes, trace vaguement leurs contours dans la laine, fluidifie leurs corps jusqu’à ce qu’ils ne soient plus que des fils qui pendent et qui traînent. Les hommes boulochent. »   * Amine Habki, Strongly loose, 2023. © Titouan Garcia. * Amine Habki, De l’autre côté, 2021. * Amine Habki, Le Jardin des aveugles, 2023. © Zoé Chauvet. * Éden Adèle, Portrait d’Amine Habki.       __ article complet à découvrir sur projets.media__     Merci à @enima.hbk pour la douceur qu’il fout partout.   Amine est résident de @atelier_oe à Montreuil, et il participera en février à l’exposition “Construire un feu” à @non.etoile curatée par @juliette__hage   Chemin de traverse, déviation dans l’arpentage : les corps peints et recouverts de fluides de @eden._adel ** @projets.media DA @lucie.jpg #projetsmedias  #artcontemporain  #samylagrange  #aminehabki  #contemporaryart  #contemporaryartist  #art  #expositions

SE TIRER SUR LA COMÈTE arpentage des planètes queer ↘ par Samy Lagrange   #4 ANDRÉA LEGUELLEC   « Pour dire nos réalités étouffantes, Andréa Le Guellec se projette dans des mondes de l’à-côté. Souvent, elle devient animale. Le langage des métaphores, des images, des symboles est une langue profondément, historiquement queer. C’est en ayant dû se cacher, puis se dévoiler par les voies du cryptique et de la clandestinité, que nous avons appris les sous-entendus, les codes et les argots. Ces mots étranges qui, mis bout à bout, ont fini par créer des histoires, des monstres et des sciences-fictions. »   * Andréa Le Guellec, Merci pour tout, installation sonore, 2021, © A. Le Guellec. * Andréa Le Guellec, Ootheca, vidéo 3D couleur full HD, 12’45, 2023. * Adèle Onnillon, Portrait de Andréa Le Guellec, 2023.   __ article complet à découvrir sur projets.media__    Merci à Andréa Le Guellec de faire durer toutes les conversations douces. Merci à Camille Bardin de m’avoir dit un jour : « il faut que tu rencontres Andréa, c’est vraiment la meilleure personne. »   Andréa est membre de The Left Place, artist run-space à Reims, elle est l’une des lauréat-es de la 12e édition du @prixsciencepo , et vous pouvez la retrouver au micro de @camille_bardin dans le @podcast_presente .   Chemin de traverse, déviation dans l’arpentage : les costumes réhabités de Louise Hallou (@louisehallou ) et les réécritures queer des contes médiévaux de la troubadure Héloïse Farago (@kiddy_pouf ) ** @projets.media DA @lucie.jpg #projetsmedias  #artcontemporain  #samylagrange  #andrealeguellec  #contemporaryart  #contemporaryartist  #art  #expositions

SE TIRER SUR LA COMÈTE arpentage des planètes queer ↘ par Samy Lagrange #3 FLORYAN VARENNES « La projection vers l’ailleurs n’est pas qu’une fuite. L’ailleurs est un regard critique sur le présent, un horizon d’attentes et un espace d’expérimentation politique tout à la fois. On se projette dans la fiction comme des enfants se décident à faire des choses sérieuses. Les Matriarches me soufflent peut-être une nouvelle manière de mener la guerre. » *Floryan Varennes, Matriarche, vue de l'exposition « Host », Open School Gallery, Nantes, © Antoine Denoual, 2023. *Floryan Varennes, Hildegarde, vue de l'exposition « Violence Vitale », 2021, Maison des Métiers du Cuir, Graulhet, © Phoébé Meyer, 2021. *Antoine Denoual, Portrait de Floryan Varennes, 2023. __ article complet à découvrir sur projets.media__ Merci à Floryan Varennes de toujours repousser les limites de la générosité et de la sincérité dans nos échanges. Merci à Flora Fettah et Samuel Marin Belfond de m’avoir, un jour où l’on allait rater notre train pour un verre de blanc, parlé du travail de Floryan. Floryan est lauréat de la commission mécénat de la Fondation des Artistes en 2023 pour son projet Fantasy Finale et a participé cet automne à la résidence Est-Nord-Est au Québec.   Chemin de traverse, déviation dans l’arpentage : les performances drag et les fictions spéculatives de Sin Wai Kin (@sinforvictory ). @floryanvarennes @est_nord_est @fcftth @samuelmarinbelfond

SE TIRER SUR LA COMÈTE arpentage des planètes queer ↘ par Samy Lagrange   #2 CAROLINE DEJOIE Trigger warning : vi*l, violences misogynes, infanticide, cannibalisme, regard masculin (le mien aussi)   « « Ovide raconte l'histoire d'un homme « fou amoureux » qui soustrait une femme à ses sœurs. […] Changement de regard, changement de paradigme. Rupture.  […] Caroline Dejoie n’efface pas les mythes, ne les réécrit pas, ne les dézingue pas et puis basta. Elle investit les creux du récit, fait parler les espaces de silence. A côté du discours normatif qui – par une sale habitude - prend toute la place, elle travaille le hors-champ, le contre-champ, et étend l’espace narratif qu’on croyait saturé. Elle nous rappelle qu’il y a encore de la place dans nos imaginaires, tout un univers d’où l’on peut chanter, rire et crier. Ils sont rois de quelque chose, mais ça n’a plus d’importance. » ** Petites oiselles de mauvais augure (accompagnée de Patrycja Toczek), performance réalisée au Générateur (Gentilly), 2020, crédits Bernard Bousquet. Baubô baragouine, performance créée à Mains d’œuvres (Saint-Ouen), 2023, crédits Vanessa Ardouin et Isaline Dupond Jacquemart.   __ article complet à découvrir sur projets.media__ Merci à Caroline Dejoie de bricoler des trucs avec moi et de partager, tous les jours, de nouveaux imaginaires. Merci à Mathilde Leïchlé qui, au tout début de nos aventures communes, m’a fait entendre les histoires de Caroline.   Retrouvez Caroline dans l’exposition COVEN au Centre Chorégraphique National d’Orléans, et dans le podcast Radio Coven qu’elle a co-crée avec Mathilde Leïchlé.   Chemin de traverse, déviation dans l’arpentage : les projets de transformations collectives et sans promesse de @nina_santes et du collectif @lafronde_   @caroline_dejoie @psycho.pati @math.lch ** @projets.media DA @lucie.jpg #projetsmedias  #artcontemporain  #samylagrange  #carolinedejoie  #contemporaryart  #contemporaryartist  #art  #expositions

SE TIRER SUR LA COMÈTE arpentage des planètes queer ↘ par Samy Lagrange   #1 CORENTIN DARRÉ   « Corentin Darré fait advenir le queer parmi les histoires qui ne peuvent s’oublier, dans les replis de nos imaginaires. Chaque installation est une incursion. On est projeté là où il n’y a plus de lieu, là où il n’y a plus de temps. Dans ces recoins d’univers qui n’existent que dans nos peurs d’enfants. Le conte, en boucle, nous est dit et redit. La malédiction se répète. »   Un peu de plomb dans vos cœurs, installation plastique et vidéo, 2022. Òme d’aiga, installation plastique et vidéo, 2022-2023   __ article complet à découvrir sur www.projets.media__   Merci à Corentin Darré pour toute la douceur avec laquelle il raconte les histoires douloureuses. Merci à Samuel Belfond de m’avoir parlé, un été, des contes de Corentin.   Retrouvez Corentin en résidence à la Villa Belleville, Paris dans l’exposition I’ve seen the future à SISSI Club, Marseille et dans l’exposition A look inside, curatée par Sarah Boursin à FAWA, Paris   Chemin de traverse, déviation dans l’arpentage : les mythologies du désir de Quentin Fromont. @corentin.darre @samylagrange @villabelleville @sissi.club @fawa__wafa ** @projets.media DA @lucie.jpg #projetsmedias #artcontemporain #samylagrange #corentindarre #contemporaryart #contemporaryartist #art #expositions

__ SE TIRER SUR LA COMÈTE arpentage des planètes queer ☄️🪐☄️ Une série mensuelle sur l'art contemporain pour @projets.media ___ Celleux pour qui « l'ici et maintenant » est oppressant, étouffant, insuffisant, se projettent dans des mondes de « l'après et de l'ailleurs ». Iels y deviennent et y rencontrent des monstres. Ce sont nos avatars queer qui vivent sur des planètes lointaines. Le monstre-stigmate, le monstre-insulte est rasoir, assommant, manque d'imagination. Nos monstres, identités choisies et mutantes, débordent toutes les pensées, doublent par la droite, habitent des constellations hors d'atteinte. Nous inventons nos utopies, traçons des territoires sans frontières, des univers où toutes les métamorphoses sont possibles. C'est l'heure du trouble, de l'instable et du désordre ; des joies dévastatrices et des colères extravagantes. Longtemps oubliés, empêchés, nos fictions et nos mythes resurgissent alors. Pourtant, le langage des images et des symboles est une langue profondément, historiquement queer. C'est en ayant dû se cacher, puis se dévoiler par les voies du cryptique et de la clandestinité, que nous avons appris les métaphores, les sous-entendus et les argots. Ces mots étranges qui, mis bout à bout, ont fini par tisser des histoires, des sciences-fictions qui sont en réalité nos mondes ; des ailleurs qui n'existent que pour nous, accueillent nos récits et tracent nos futurs. Cette série critique rencontre les artistes qui exhument nos imaginaires ensevelis. Elle veut ainsi effectuer des percées exploratoires dans ces mondes de l'à-côté. Des mondes sur le point de surgir ou qui n'existeront jamais, mais qui font s'emballer nos cœurs apatrides. Il suffisait de déciller le regard pour voir que, sur une autre planète, nous dansions déjà depuis des milliers d'années. ☄️🪐☄️

C’est plein d’excitation que le Laboratoire investit @le_sample_bagnolet pour sa nouvelle soirée artistique ***MÉTAMORPHES*** des rites de passage qui n’en finissent pas de passer **le 26 janvier 2023** PERFORMANCES & DJ SETS **19h-20h30** PERFORMANCES entrée libre et gratuite _Caroline Dejoie @caroline_dejoie _Rose-Mahé Cabel @m_rdb_c _Damien Rouxel @damien.rouxel _Gral @g_r_a_l **20h30-00h** DJ SETS entrée à prix libre _Andrée aka Aqua femme @editions_maison_maison _Bonijalek @bonijalek _BIVOU4C 13FLE @anita.biv @lilypetiot A rebours d'une image stable de nos identités, cette soirée veut participer à démultiplier les visions de nous-mêmes et replacer la métamorphose au cœur de nos regards et de nos pratiques sociales. On se prend alors à rêver de devenirs multiples, pluriels, hybrides, autant de passages vers d’autres mondes - végétal, animal, minéral, cosmique, suprasensible, cyborg, monstre… Au Laboratoire, nous avons souhaité inviter des artistes dont le travail entre en résonance avec nos trajectoires à la fois personnelles, artistiques, théoriques et militantes. Convaincu·es que la pensée et la recherche gagnent à être incarnées, projetées autrement, nous proposons d’accueillir leurs performances comme autant de rites de passage qui n’en finissent pas de passer : des rituels de transformation, où l’on se souhaite en mouvement perpétuel et où l'on peut - ensemble - continuer de "muter sans promesse". Curation : Asma Bousbai, Caroline Dejoie, Emma Distel, Isaline Dupond Jacquemart, Samy Lagrange Pour le @laboratoire.corps.genre.arts Crédits visuel : @caroline_dejoie @isalinedj

🔥 Jeudi dernier - le même jour que la sortie du beaujolais nouveau - est paru "ESTHÉTIQUES DU DÉSORDRE", un ouvrage collectif et interdisciplinaire que j'ai eu la joie de co-dirigé avec Aurore Turbiau et Judith Cohen. Les utopies du désordre ce sont des élans ravageurs, qui contreviennent aux définitions classiques de l'utopie et de la dystopie. C'est un entre-deux, une autre voie qui rêve un monde où s'épanouit le pluriel, l'instable, le mouvement, l'inachevé et l'immaîtrisé. Ce sont des pensées révolutionnaires qui, après la rupture et l'éclatement, ne visent pas le retour à l'ordre. C'est la fête qui ne finit jamais, la ville qu'on ne reconstruit pas, l'apocalypse qu'on habite, le collectif qui s'agrandit toujours, nos identités qui mutent constamment. C'est, en vérité, une multitude de possibles. "ESTHÉTIQUES DU DÉSORDRE" n'est pas pas une réflexion exhaustive mais bien plurielle, qui interroge les pensées révolutionnaires, anarchistes, féministes, queer, post- ou décoloniales, les philosophies cyniques, surréalistes, les imaginaires de la fête, mais aussi de la terreur, de l'effondrement, de l'apocalypse ou de la prophétie. C'est un ouvrage interdisciplinaire où se côtoient littérature, histoire de l'art, sociologie, philosophie, musicologie, géographie, études cinématographiques et création sonore. C'est un travail collectif, co-dirigé à 3, co-écrit à plus de 20. Les différentes contributions ne se ressemblent pas, parfois se font écho, parfois ouvrent sur des mondes absolument différents. Ce sont des percées exploratoires ; et ça me rend très heureux. Enfin, c'est un livre chanceux car il est publié aux Editions du Cavalier bleu et il a vu le jour grâce à la confiance, à la bienveillance et au soutien sans faille de la plus merveilleuses des éditrices, Anne-Laure Marsaleix. L'introduction et le sommaire sont disponibles gratuitement en ligne, via le lien linktr.ee en bio. 🔥🔥🔥 @aurore_turbiau