Rebekka Deubner

@rebekkadeubner

Photographe vivant à Paris // @le.rayon.vert.editions ~ @8__represent
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🩰 for @miumiu with @camillachiappetta and @ch_picdigger set design @lou.rose assisted by @mattia.scenografia make up @serena_congiu merci merci à @8__represent @charlottethommeret @kenboisne @ceciprrr et à @constantin.schlachter meilleur assistant du monde 🫠
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1 giorno fa
les saisons thermiques - Jeanne et Robin 🦥 au testival à Marseille organisé par le collectif @13ticules au @lecouvent_belledemai - merci à eux pour l’invitation, l’organisation et la joie des rencontres et des retrouvailles! Ça fait des années que je suis titillée par l’envie de faire des tirages à échelle 1 dans le cadre de mon travail autour de la contraception testiculaire afin de mettre les spectateurices en présence de mes sujets, mes amix et de leur pratique contraceptive. Les inviter à une intimité qui peut-être rend cette pratique encore très marginale plus familière et alors plus accessible. Et ça fait aussi des années que je suis embêtée par l’aspect potentiellement heroïsant que ça pourrait renforcer dans la représentation que je fais des hommes que je photographie. Il y a un fort discours de valorisation des personnes à testicules qui se contraceptent qui circule dans les milieux militants et progressistes et qui interroge dans une société où une personne à ovaires contraceptée et juste considérée comme « normale », acquise et n’est absolument pas valorisée de ce fait. Je me suis donc dit que ce travail se doit aussi de mettre en lumière des relations où ce nouveau partage de la charge contraceptive est rendu possible par une confiance mutuelle et une responsabilité nouvelle au sein des couples, trouples, amours libres & toutes autres formes. Car ce seront toujours les personnes à ovaires qui porteront la charge potentielle d’un manquement ou d’un oubli de leur partenaire et qu’on peut saluer pour leur envie et leur désir de confiance. merci aux conversations rendues possibles avec Cathou, Mary, Élise, Florina et les autres vulves du we 🌻 @les_gonades @zeromillions_0m 🫶🏻 à tous les testiculés que je connais qui font bouger les lignes et pour lesquelles la contraception s’inscrit dans une recherche et une remise en question fondamentale de leurs relations aux autres @janne_charb
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5 giorni fa
« Shoko » publié par @galerie_javault_eva_pritsky Press & @laiaselects L’édition est disponible à la galerie Javault Eva Pritsky à Ménilmontant et chez @librairieartazart @fondationhcb « Il faut que le cinéma filme, non pas le monde, mais la croyance à ce monde, notre seul lien », disait Deleuze en 1985 dans L’Image-temps. « Croire, non pas à un monde meilleur, mais au lien de l’homme et du monde, à l’amour ou à la vie, y croire comme à l’impossible, à l’impensable, qui pourtant ne peut être que pensé : “Du possible, sinon j’étouffe.” » - Élodie Royer _ 28 pages, impression offset numérique, 200 copies signées _ merci @royer.elodie pour ton regard si juste sur mon travail et nos échanges renouvelés _ merci @laiabonastre et Leiris d’avoir mené à bien ce projet intimiste 🫠 _ and thank you @xo_shokohachiya for guiding me around and connecting me and helping me realize my project around Fukushima prefecture and 311
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11 giorni fa
🩰 for @miumiu with @camillachiappetta and @ch_picdigger set design @lou.rose assisted by @mattia.scenografia make up @serena_congiu merci merci à @8__represent @charlottethommeret @kenboisne @ceciprrr et à @constantin.schlachter meilleur assistant du monde 🫠
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13 giorni fa
My very first video 🫶🏻 for @miumiu with @camillachiappetta and @ch_picdigger set design @lou.rose assisted by @mattia.scenografia video editor @sopoohh sound designer @tramatisse make up @serena_congiu merci merci à @8__represent @charlottethommeret @kenboisne @ceciprrr et à @constantin.schlachter meilleur assistant du monde 🫠
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18 giorni fa
[FRUTESCENS | CLOSE UP] Rebekka Deubner Artiste sélectionnée pour le programme FRUTESCENS 2024 en partenariat avec @futuresphotography Ce sont des récits de métamorphoses qui parcourent l’œuvre de Rebekka Deubner, au plus près de la terre et des corps qu’elles portent. Dans ‘Strip’, travail en cours composé de photogrammes et de vidéos l’artiste tente de faire corps avec sa mère défunte. Revêtir ses vêtements et sous-vêtements, telles des contre-formes qui porteraient encore en elles la trace latente du corps et de l’épiderme qui les habitaient, se glisser en eux et, lors de performances vidéo, les nouer, rapiécer, s’en couvrir. Aux côtés de ces courts films, Rebekka Deubner associe une collection de photogrammes de vêtements eux aussi fragmentés qui, réassemblés au mur, dessine les contours d’un corps vaste et chaud. Rebekka Deubner (1989), basée en région parisienne, est diplômée en 2013 de l’École de l’image Les Gobelins, Paris. Elle allie pratique personnelle, photographie de presse et commerciale et enseigne la photographie à l’ENSBA de Lyon. [ENG] Artist selected for the FRUTESCENS 2024 program in partnership with @futuresphotography Rebekka Deubner’s work is full of narratives of metamorphosis, as close as possible to the earth and the bodies it carries. ‘Strip’ is a work in progress featuring photograms and videos in which the artist attempts to become one with her late mother. Dressing her clothes and underwear, like counter-forms that still carry within them the latent trace of the body and epidermis that inhabited them, slipping into them and, in video performances, tying them up, patching them up and covering herself in them. Alongside these short films, Rebekka Deubner combines a collection of photograms of clothing, also fragmented, which, reassembled on the wall, sketch out the contours of a vast, warm body. Rebekka Deubner (1989), based in the Paris region, graduated in 2013 from the @gobelins.paris . She combines her personal practice with press and commercial photography, and teaches photography at @ensba_lyon co-financé @creative.eu #futuresphotography #rebekkadeubner
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20 giorni fa
« Shoko » publié par @galerie_javault_eva_pritsky Press & @laiaselects Lancement ce vendredi 7 juin de 18 à 21h à la galerie Javault Eva Pritsky à Ménilmontant - l’exposition restera ouverte jusqu’au 16 juin « Il faut que le cinéma filme, non pas le monde, mais la croyance à ce monde, notre seul lien », disait Deleuze en 1985 dans L’Image-temps. « Croire, non pas à un monde meilleur, mais au lien de l’homme et du monde, à l’amour ou à la vie, y croire comme à l’impossible, à l’impensable, qui pourtant ne peut être que pensé : “Du possible, sinon j’étouffe.” » - Élodie Royer _ 28 pages, impression offset numérique, 200 copies signées _ merci @royer.elodie pour ton regard si juste sur mon travail et nos échanges renouvelés _ merci @laiabonastre et Leiris d’avoir mené à bien ce projet intimiste 🫠 _ and thank you @xo_shokohachiya for guiding me around and connecting me and helping me realize my project around Fukushima prefecture and 311
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25 giorni fa
« Shoko » publié par @galerie_javault_eva_pritsky Press & @laiaselects Lancement ce vendredi 7 juin de 18 à 21h à la galerie Javault Eva Pritsky à Ménilmontant « S’il faut rappeler les faits, le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9 au large des côtes au nord-est du pays engendre un tsunami d’une amplitude impensée, qui lui même provoque un autre désastre, celui de l’accident nucléaire de la Centrale Fukushima-Daiichi, la plus large contamination radioactive d’un territoire dans un pays capitaliste. Pour des raisons différentes, à des seuils différents, cette triple catastrophe est entrée dans chacune de nos vies pour ne plus les quitter. Mais que nous a-t-elle fait au juste? Que ce soit là-bas ou ici? Que change-telle de nos façons d’être, de voir, de lutter, de créer? Au Japon, si celle-ci semblait avoir d’abord éveillé des questionnements fondamentaux sur la nature du système économique du pays et l’impact écologique du capitalisme, elle a au fil des années perdu son potentiel de transformation collective. Constat qu’il est malheureusement aisé de comparer à d’autres crises, à d’autres soulèvements. (...) Pourtant ces photographies ne représentent pas les signes palpables d’une catastrophe. Pas de spectacle. Ce qu’elles tentent de montrer, c’est d’abord l’intensité d’une rencontre, entre une personne et une personne, entre une personne et son milieu de vie, entre un coquillage et une main, entre le flou d’une fleur et un sourire. C’est aussi la manière dont la catastrophe a pu agir comme un révélateur sur des êtres, qui semblent alors réapparaitre au monde, ici avec grâce. Alors que tout s’effondre. Alors que tout continue. » - Élodie Royer _ 28 pages, impression offset numérique, 200 copies signées _ merci @royer.elodie pour ton regard si juste sur mon travail et nos échanges renouvelés _ merci @laiabonastre et Leiris d’avoir mené à bien ce projet intimiste 🫠 _ and thank you @xo_shokohachiya for guiding me around and connecting me and helping me realize my project around Fukushima prefecture and 311
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28 giorni fa
« Shoko » publié par @galerie_javault_eva_pritsky Press & @laiaselects Lancement le 7 juin de 18 à 21h à la galerie Javault Eva Pritsky à Ménilmontant « S’il faut rappeler les faits, le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9 au large des côtes au nord-est du pays engendre un tsunami d’une amplitude impensée, qui lui même provoque un autre désastre, celui de l’accident nucléaire de la Centrale Fukushima-Daiichi, la plus large contamination radioactive d’un territoire dans un pays capitaliste. Pour des raisons différentes, à des seuils différents, cette triple catastrophe est entrée dans chacune de nos vies pour ne plus les quitter. Mais que nous a-t-elle fait au juste? Que ce soit là-bas ou ici? Que change-telle de nos façons d’être, de voir, de lutter, de créer? Au Japon, si celle-ci semblait avoir d’abord éveillé des questionnements fondamentaux sur la nature du système économique du pays et l’impact écologique du capitalisme, elle a au fil des années perdu son potentiel de transformation collective. Constat qu’il est malheureusement aisé de comparer à d’autres crises, à d’autres soulèvements. (...) Pourtant ces photographies ne représentent pas les signes palpables d’une catastrophe. Pas de spectacle. Ce qu’elles tentent de montrer, c’est d’abord l’intensité d’une rencontre, entre une personne et une personne, entre une personne et son milieu de vie, entre un coquillage et une main, entre le flou d’une fleur et un sourire. C’est aussi la manière dont la catastrophe a pu agir comme un révélateur sur des êtres, qui semblent alors réapparaitre au monde, ici avec grâce. Alors que tout s’effondre. Alors que tout continue. » - Élodie Royer _ 28 pages, impression offset numérique, 200 copies signées _ merci @royer.elodie pour ton regard si juste sur mon travail et nos échanges renouvelés _ merci @laiabonastre et Leiris d’avoir mené à bien ce projet intimiste 🫠 _ and thank you @xo_shokohachiya for guiding me around and connecting me and helping me realize my project around Fukushima prefecture and 311
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1 mese fa
archives du corps depuis 2013 - (en réflexion pour une forme éditoriale) « Les images se bousculent qui composent de proche en proche une archive entêtante, où se croisent les avatars de l’intangible que sont les mythes, les souvenirs ou encore les désirs. D’où, sûrement, l’omniprésence des fluides dans son travail, qui s’incarnent sous forme de sébum, de sueur, d’eau lacrymale comme marine, entre autres. Saisir ce qui fuit et refuse de se cantonner à une forme fixe et propice à une description finie est pour elle une manière de redécouvrir l’originaire dans l’actuel – le lien qui s’établit entre les énigmes enfouies dans la nuit des temps et leurs conséquences présentes. Cela suppose de dialectiser le visible : de reconnaître que sous les apparences matérielles et palpables s’anime le cristal des affects, des rêves et des drames ; » Guillaume Blanc-Marianne @maculabulligen
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1 mese fa
« strip » était avec @espacejb à Curiosa @parisphotofair au mois de novembre dernier « Ses dernières œuvres entreprennent de transfigurer l’étape de deuil en étape de travail. Façon de s’acclimater à la béance de la mort, d’en élaborer une cartographie affective, au moyen d’images qui peuvent bien être comprises comme lambeaux, dépouilles et linceuls tout à la fois, ce que Jean Christophe Bailly disait autrement en les qualifiant de « copeaux de réel ». Ses toutes dernières images sont des vidéos, dans lesquelles l’artiste, qui détourne les habits de sa défunte mère en les enfilant, engage une métamorphose et tente de mesurer son corps à celui de la femme qui l’a engendré : une affaire d’imago. » Guillaume Blanc-Marianne | merci à @maculabulligen pour son regard et son texte sur mon travail | les photogrammes ont été réalisés chez @emulsion.lab et son toujours partiellement en vente auprès de @espacejb | les encadrements avec soin par Didier chez @circad_ | merci à @jorgbrock pour sa confiance 🤲🏻 et à @annaplanasr pour son soutien
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1 mese fa